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Jean-Baptiste privé de saison de ski: l'interview!

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Petit interview de JB ce matin à Valloire:

 

"Mon genou m'a laché brutalement à la 5ème porte du Géant: j'ai senti la déchirure, (JB a fini 18ème de la manche avec le genou en vrac), et j'ai décidé de ne pas courir la 2ème manche. Je ne souffre pas, juste une petite gène: c'est tout.

(La dessus, il me fait un cours sur les ligaments croisés, antérieur, postérieur, le ligament que l'on prélève pour réparer l'antérieur...). Calme et serein, JB...

 

Tu sais, me dit-il, Julien a fait au moins deux fois des ligaments croisés, et de multiples accidents, Cuche et Defago pareil, et regardes où ils en sont aujourd'hui. Janka est jeune, mais celà lui arrivera aussi: c'est le lot des skieurs de haut niveau...

Je devais faire cette opération, ce genoux était un peu fragile: mais quand ce sera fait, ce sera fait, et tout ira bien pour moi...

 

Souvent, tu dis que JB devrait arrêter vers 31 ans, mais moi, j'ai confiance, et j'espère durer aussi longtemps que Cuche... (34 ans cette année)

Ne te fais pas de souci: mis à part çà, je suis en pleine forme, et l'an prochain se sera à fond.

D'ici quelques jours, je ne sentirai plus de gêne au genou, et je pourrai reprendre le vélo et le sport.

Je serais opéré en Janvier.

 

Je n'irais pas à Val d'Isère voir mes copains, simplement parceque je serais assailli par tout le monde, et que je ne veux pas çà: (note de Ours: pendant mon interview, devant le Plein Sud, Six personnes sont venues prendre de ses nouvelles, dont moi!)

 

Allez, JB, merci de la leçon, on t'aime autant que l'on admire ton talent!

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Je savais qu'il était bien dans sa tête, il ne peut pas en être autrement. I

Il est motivé, jeune, c'est l'essentiel et c'est la moitié de la réussite en plus de son talent sportif qui cloture le tout.

Il a laissé un message sur son blog, vraiment très bien et très serein.

 

Merci OURS c'est vraiment gentil pour Cybervalloire ton interview.

 

Effectivement il doit être déçu, comme tous ses fans, mais le lui rabacher ne sert à rien, il faut positiver maintenant et voir l'avenir.

 

Il aura le temps de se reposer, de s'entainer, de se préparer pour la prochaine saison..

Cela arrive en début de saison, une chance dans la malchance, il pourra être prêt pour attaquer le nouvelle sereinement.

Une seule chose, ne pas forcer trop vite.. :pasmoi:

 

Allez J.B. :saint:

Edited by kitoune
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C'est vrai que les plus grands ont tous eu ce genre de soucis, et ça ne les a pas empêchés de tout exploser par le suite ! JB est jeune et il se fera 2014 pour les JO :pasmoi:

Le ski est l'un des rares sports de "vieux", c'est à dire qu'on peut pratiquer après la trentaine, donc...

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PS : Ours, tu devrais demander à CBV de t'offrir une caméra! :)

T'en as encore beaucoup des idées comme ça toi ? :saint:

 

Bin écoutes: c'est une bonne idée... :annoyed:

Mais je suis photographe, alors, s'ils pouvaient juste me rembourser le 70/200 série L, et le 17/55 2,8, ce serait déjà bien...

Parceque le matos Canon, c'est fait pour les grosses bourses....

 

Oui oui, je sais Leg..... :pasmoi:

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Vu dans l'Equipe.fr

 

 

 

 

Le 09/12/2009 à 21:22 | Mis à jour le 10/12/2009 à 12:32

5 COMMENTAIRES

Ski alpin - CM (H)

«Un vrai traumatisme»

La longue absence pour blessure de Jean-Baptiste Grange, mais aussi de Thomas Fanara et Pierre-Emmanuel Dalcin, change la donne au sein d'une équipe de France privée de ses leaders sportifs et moraux avant l'étape de Val d'Isère.

En conférence de presse, Julien Lizeroux a évoqué «le traumatisme » provoqué par les blessures de ses copains de l'équipe de France.(EQ)

En conférence de presse, Julien Lizeroux a évoqué «le traumatisme » provoqué par les blessures de ses copains de l'équipe de France.(EQ)

 

«Un coup sur la tête», «un énorme traumatisme», «ça laisse un vide». A peine arrivés à Val d'Isère jeudi après deux semaines de tournée nord-américaine, spécialistes de la vitesse et techniciens de l'équipe de France ont reconnu que les trois blessures successives qui ont touché le groupe le week-end dernier à Beaver Creek avaient bouleversé la vie du groupe. «C'est un vrai traumatisme. Nous sommes des sportifs, mais des potes avant tout, développe Julien Lizeroux, souvent passé par la case infirmerie. Quand on voit ses copains souffrir, cela fait mal. Et cette loi des séries marque les esprits.» «Je n'étais pas très bien sur le coup, reconnaît le descendeur David Poisson. Pour l'instant, le souvenir est encore chaud. Il y a des places libres en tant que leaders de groupe».

 

Lizeroux : «A moi de ne pas gaspiller trop d'énergie et de temps face aux aux médias. Au groupe de se serrer les coudes dans les moments difficiles.»

 

L'absence la plus marquante est incontestablement celle de Jean-Baptiste Grange. Vainqueur de la Coupe du monde de slalom, capable de rivaliser avec les meilleurs dans les super-combinés et en progression constante en géant, le skieur de Valloire représentait les plus gros espoirs de médaille française à Vancouver et servait de locomotive à tout un groupe, à commencer par Julien Lizeroux. Après avoir partagé la pression et l'attention des médias avec son compagnon d'entraînement, le slalomeur à la barbe drue est intronisé du jour au lendemain numéro un de l'équipe de France : «Leader en terme de résultats, sûrement, mais je cours pour moi. Les médias et la pression seront pour moi. Mais la pression, je me la mettais déjà, souligne le double médaillé d'argent aux Mondiaux de Val d'Isère. A moi de ne pas gaspiller trop d'énergie et de temps face aux aux médias. Au groupe de se serrer les coudes dans les moments difficiles.» Cette solidité collective, Lizeroux l'a déjà entrevue le week-end dernier au géant de Beaver Creek : «On avait sept Français dans les trente après la première manche, j'étais 31e et Pichot 33e. C'est là notre grande force. »

 

BERTRAND : «(Dalcin) a l'expérience et un gros mental. C'est un vrai boute-en-train. Il est précieux dans la vie du groupe »

 

Plus en retrait au niveau sportif que les géantistes et slalomeurs, les spécialistes de la vitesse ont également perdu un membre symbolique avec Pierre-Emmanuel Dalcin, qui plus est blessé après une spectaculaire chute. « C'était le plus âgé (32 ans), il a l'expérience et un gros mental. C'est un vrai boute-en-train. Il est précieux dans la vie du groupe », décrit Yannick Bertrand. Sportivement, Dalcin reste aussi le dernier descendeur français vainqueur d'une Coupe du monde. C'était précisément à Val d'Isère en 2007. Ce week-end, ses coéquipiers devront évidemment oublier les images de sa chute à l'heure de défier la redoutable Face de Bellevarde, lors du super-combiné vendredi puis lors du super-G dimanche : «On peut se blesser sur n'importe quel type de piste, insiste Yannick Bertrand. En vitesse, il ne faut pas tomber. La chute ne pardonne pas.» «La chute on n'y pense pas. Quand on prend le départ, c'est pour gagner », ajoute Adrien Théaux, cinquième de la descente des Mondiaux sur cette piste en début d'année. Seule étape française du circuit de Coupe du monde, Val d'Isère marquera inévitablement un jalon dans la vie du groupe. - A. T.-C., à Val d'Isère

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