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Article de Libération sur Jean-Baptiste

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fduff

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Copier coller de Libé (des fois que la page disparaisse!)

 

Jean-Baptiste Grange. Timide, loyal et très famille, le nouveau leader du ski français, 23 ans, pourrait décrocher le globe de cristal de slalom dès ce week-end.

 

 

Sa timidité est légendaire, mais derrière un regard brun et profond son sourire généreux se déploie, comme si rien ne pouvait lui arriver. Le voilà couronné d’un statut de leader qui lui est tombé sur le crâne en moins de deux ans passés à se frayer un chemin entre les piquets. En quatre victoires en Coupe du monde dans des lieux mythiques comme Wengen ou Kitzbühel, Jean-Baptiste Grange est devenu une figure du ski. A 23 ans, sa notoriété est venue combler le vide qui frappait l’équipe de France après la retraite anticipée d’Antoine Dénériaz. Voilà donc le gamin de Valloire dans cette peau de meneur dans laquelle il est si difficile d’entrer.

 

 

Ses proches le décrivent unanimement comme «droit et loyal». A commencer par Jean-Baptiste Retornaz, son copain de maternelle, celui qui le tenait par la main dans la cour avant d’entrer en classe, tous deux terrassés par une timidité hors du commun. Un ami qu’il retrouve inévitablement à Valloire depuis que Retornaz travaille dans le magasin de sport des parents Grange, Jean-Pierre et Annick. Avec lui, il s’évade dans la montagne pour faire du trial l’été, lorsqu’il revient dans le chalet familial situé au pied du Galibier. Quand il ne va pas chez sa petite copine, Nastasia Noens, une skieuse de l’équipe de France. Ou rendre visite à mamie Josette, la grand-mère, la seule de la famille à n’avoir jamais chaussé les planches.

 

Depuis tout petit, Jean-Baptiste n’a pensé qu’au ski. Il faut dire que le garçon a toujours été bien entouré. A Valloire, en dehors de ses parents - Jean-Pierre était slalomeur et Annick, descendeuse -, le reste de la famille a aussi les mains dans la neige. Bernadette, la tante, Christian, l’oncle, directeur de l’école de ski. C’est Pascal Silvestre (Sylvestre), son premier entraîneur, qui va le hisser au niveau de la Coupe d’Europe. Mais il a pu aussi compter sur quelques personnages compétents dans le milieu. De Gilles Brenier, responsable de l’équipe de France masculine et témoin de mariage de Jean-Pierre, à Jacques Martin, ancien entraîneur de Luc Alphand et parrain du petit. Même à distance, tous ont joué de leurs conseils. Jacques Théolier, l’entraîneur des slalomeurs de l’équipe de France, assure que le talent de J.-B. est dû à son élasticité musculaire exceptionnelle. «C’est grâce à la prise d’angle au niveau des tibias. Au passage des piquets, il incline les genoux vers l’intérieur et vers l’avant en même temps.» Depuis qu’il a franchi la porte des Bleus, J.-B. s’est étoffé. Six kilos de muscles l’ont rendu plus solide, lui qui n’a pas vraiment la carrure d’un slalomeur.

 

Dans ce village de la Maurienne qui ne compte que 300 habitants (1300), les Grange sont légion(non, pas spécialement). Le père lâche cependant : «Mais nous ne sommes pas tous parents !» Annick, elle, est originaire de Lourdes, une région qu’elle a quittée sans regret. Professeure d’EPS au lycée de Modane où le petit J.-B. sera aussi pensionnaire, elle élèvera skis aux pieds ses trois enfants, François-Cyrille, Jean-Baptiste et Alexia. «Ici, il n’y a pas grand-chose à faire d’autre à part le sport, reconnaît la mère. A deux ans, J.-B. était déjà sur des skis.» Les trois gamins feront donc de la compétition. Alexia, aujourd’hui en fac de géographie à Grenoble, a tenu jusqu’à l’an dernier. Les deux garçons, eux, se seront tiré la bourre jusqu’à ce que l’aîné jette l’éponge face à la pugnacité de son cadet. «A quinze ans, J.-B. supportait mieux le moule fédéral. Moi pas, raconte François-Cyrille, le rebelle de la famille. J’ai tout lâché pour le free ride et le ski cross.» Le moniteur de ski parle du frangin comme d’un phénomène d’une régularité incroyable. «Il a toujours été comme ça, indépendant, posé, humble, dit-il. Il a toujours su ce qu’il devait faire et analyser ce qui n’allait pas.» Leurs chemins se sont séparés. L’un vers les sommets, l’autre vers une carrière plus indécise. Jean-Baptiste, lui, a surtout surpris par sa détermination.

 

A 10 ans, on lui diagnostique deux hernies discales lombaires. J.-B. doit porter un corset. Il rejoint le ski-études contre l’avis des médecins. «C’était assez rare à son âge. Et personne n’a jamais su d’où cela venait, explique Annick, qui se souvient que, gamin, il était toujours par terre. Je ne sais plus combien de fois il a été recousu à la tête, aux lèvres.» Mais pas de crise d’adolescence comme son frère. Annick rappelle aussi qu’il mélangeait les mots, les employait à contresens. «Aujourd’hui, il se montre très équilibré. Il me surprend jour après jour.» Sa sœur lui a fait découvrir la lecture avec Harry Potter. Depuis, il trimballe toujours un bouquin de littérature fantastique. Terry Goodkind est le dernier en date. Direct, nature, il commence aussi à se situer politiquement. «Il sait défendre ses opinions, mais ce n’est pas le genre à se lancer dans les grandes conversations, dit encore Annick. Je sais juste que lorsqu’il vote, il ne se pose pas de questions. Il se situerait plutôt au centre droit. En tout cas, il sait où se trouve son intérêt.» Et la prof d’EPS à la retraite d’avouer que son jeune champion est en train de découvrir la valeur de l’argent. La station lui alloue 70 000 euros annuels (sympa, mais faux! Beaucoup moins!) pour la représenter. Une somme à laquelle il faut ajouter environ le même montant en primes de victoire. «Il apprend à gérer son pactole. Mais il ne le placera pas en Suisse. C’est juste un bon gestionnaire qui découvre les prix.» Car Jean-Baptiste est un peu près de ses sous. «Comme cette fois où il a acheté le mobilier de sa chambre à coucher. Ça lui arrachait le cœur de signer le chèque.»

 

Tout le monde chez les Grange habite le même chalet situé à l’entrée du village. Mais chacun y a son propre appartement, même si, selon François-Cyrille, les portes d’entrée sont toujours grandes ouvertes.

 

Chez Grange Sports, Jean-Pierre a réservé un mur aux coupures de presse. Malgré le capharnaüm des vacanciers venus rendre leurs skis, il reste intarissable sur le fiston. «Je l’emmenais ramasser des escargots, mais il pleurait tout le temps car il n’en voyait pas. Alors je m’arrangeais pour qu’il y en ait un ou deux sur son chemin, dit-il. Maintenant, c’est la chasse aux chamois. Plus histoire de se promener qu’autre chose, d’ailleurs.» Le village s’arrête à chacune de ses courses. «Donzelle», de son vrai nom Philippe Grange, le revoit encore passer lorsqu’il suivait les premiers cours de ski. Employé des remontées mécaniques et président du club des supporteurs, Donzelle est un fidèle des Coupes du monde. «Au télésiège, les gens me demandent toujours de ses nouvelles, dit-il. Il est devenu l’enfant de tout le monde. Ses victoires ont permis de resserrer les liens entre les différents clans de Valloire.»

 

J.-B., de son côté, tente de relativiser toute cette agitation autour de lui. Sa carrière ne fait que commencer. Même si les résultats sont déjà énormes. «Certains auraient voulu que ça aille plus vite, disait-il après ses deux exploits de Wengen en janvier. Ce n’est que ma deuxième année en Coupe du monde. Je me suis retrouvé d’un coup dans un rôle de leader pas facile à assumer.» Aujourd’hui, il a endossé ses nouveaux habits et le dossard rouge de leader en slalom, même si, à deux épreuves de la fin de la saison, son avance a fondu. Pas assez pour inquiéter le garçon : «En ski, il faut aussi apprendre à glisser sur les mauvais résultats.»

J'ai corrigé plusieurs inexactitudes ou erreurs énormes.

Concernant l'allocation à JB, certaines sources officielles disent moins, d'autres confirment.

Nous demanderons en Mairie, après les élections, car en ce moment, il y a gros boulot de tout le monde pour les municipales...Ours, Modérateur

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Sympa l'article, on sent bien la patte "Libé".

Un brin franchouillard, un brin d'intimité savamment dosé (point trop n'en faut, on n'est quand même pas sur TF1 ;) mais bon ça fait vendre quand même ;) ), mais jamais méprisant ni méchant. J'y lis même presque de la tendresse :pasmoi:

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donc, le partenariat avec Valloire est de 70 000 e...

Et il y aurait 300 habitants à valloire... <_>

Encore un parisien qui, après avoir écrit "1300" sur son papier s'est dit " pas possible, ça se peut pas, un bled perdu de montagne"... :lol:

 

A part ça c'est un bon papier, on retrouve bien JB.

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Sympa l'article, on sent bien la patte "Libé".

Un brin franchouillard, un brin d'intimité savamment dosé (point trop n'en faut, on n'est quand même pas sur TF1 :lol: mais bon ça fait vendre quand même ;) ), mais jamais méprisant ni méchant. J'y lis même presque de la tendresse <_>

cela nous change un peu des articles sur Sarkozy!!!! :lol:

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Et il y aurait 300 habitants à valloire... <_>

Encore un parisien qui, après avoir écrit "1300" sur son papier s'est dit " pas possible, ça se peut pas, un bled perdu de montagne"... :lol:

J'ai plutôt pensé à une coquille :lol:

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Sympa l'article, on sent bien la patte "Libé".

Un brin franchouillard, un brin d'intimité savamment dosé (point trop n'en faut, on n'est quand même pas sur TF1 :lol: mais bon ça fait vendre quand même ;) ), mais jamais méprisant ni méchant. J'y lis même presque de la tendresse <_>

cela nous change un peu des articles sur Sarkozy!!!! :lol:

 

 

Joli tout simplement !

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Et il y aurait 300 habitants à valloire... <_>

Encore un parisien qui, après avoir écrit "1300" sur son papier s'est dit " pas possible, ça se peut pas, un bled perdu de montagne"... :lol:

J'ai plutôt pensé à une coquille :lol:

mais oui surement, je déconne ;)

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Et il y aurait 300 habitants à valloire... <_>

Encore un parisien qui, après avoir écrit "1300" sur son papier s'est dit " pas possible, ça se peut pas, un bled perdu de montagne"... ;)

J'ai plutôt pensé à une coquille :lol:

En fait, je crois bien que c'est le journaliste AFP que j'avais chambré un peu, et qui ne comprend pas pourquoi JB rentre au pays... :lol:

Pour le reste, il est le seul à raconter la vérité: son meilleur ami, un autre JB (Retornaz), et ces deux copains ne se sont jamais perdu de vue... Bien sûr, JBR est le bras droit de Donzel au fanclub!

 

AFP a revendu son papier à Libé... Mais j'ai pas vu les photos ??? Yzavaient réussi à pécho GeeBee à l'entraînement sur la Sétaz, ce jour là...

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Copier coller de Libé (des fois que la page disparaisse!)

 

Jean-Baptiste Grange. Timide, loyal et très famille, le nouveau leader du ski français, 23 ans, pourrait décrocher le globe de cristal de slalom dès ce week-end.

 

 

Sa timidité est légendaire, mais derrière un regard brun et profond son sourire généreux se déploie, comme si rien ne pouvait lui arriver. Le voilà couronné d’un statut de leader qui lui est tombé sur le crâne en moins de deux ans passés à se frayer un chemin entre les piquets. En quatre victoires en Coupe du monde dans des lieux mythiques comme Wengen ou Kitzbühel, Jean-Baptiste Grange est devenu une figure du ski. A 23 ans, sa notoriété est venue combler le vide qui frappait l’équipe de France après la retraite anticipée d’Antoine Dénériaz. Voilà donc le gamin de Valloire dans cette peau de meneur dans laquelle il est si difficile d’entrer.

 

 

Ses proches le décrivent unanimement comme «droit et loyal». A commencer par Jean-Baptiste Retornaz, son copain de maternelle, celui qui le tenait par la main dans la cour avant d’entrer en classe, tous deux terrassés par une timidité hors du commun. Un ami qu’il retrouve inévitablement à Valloire depuis que Retornaz travaille dans le magasin de sport des parents Grange, Jean-Pierre et Annick. Avec lui, il s’évade dans la montagne pour faire du trial l’été, lorsqu’il revient dans le chalet familial situé au pied du Galibier. Quand il ne va pas chez sa petite copine, Nastasia Noens, une skieuse de l’équipe de France. Ou rendre visite à mamie Josette, la grand-mère, la seule de la famille à n’avoir jamais chaussé les planches.

 

Depuis tout petit, Jean-Baptiste n’a pensé qu’au ski. Il faut dire que le garçon a toujours été bien entouré. A Valloire, en dehors de ses parents - Jean-Pierre était slalomeur et Annick, descendeuse -, le reste de la famille a aussi les mains dans la neige. Bernadette, la tante, Christian, l’oncle, directeur de l’école de ski. C’est Pascal Silvestre (Sylvestre), son premier entraîneur, qui va le hisser au niveau de la Coupe d’Europe. Mais il a pu aussi compter sur quelques personnages compétents dans le milieu. De Gilles Brenier, responsable de l’équipe de France masculine et témoin de mariage de Jean-Pierre, à Jacques Martin, ancien entraîneur de Luc Alphand et parrain du petit. Même à distance, tous ont joué de leurs conseils. Jacques Théolier, l’entraîneur des slalomeurs de l’équipe de France, assure que le talent de J.-B. est dû à son élasticité musculaire exceptionnelle. «C’est grâce à la prise d’angle au niveau des tibias. Au passage des piquets, il incline les genoux vers l’intérieur et vers l’avant en même temps.» Depuis qu’il a franchi la porte des Bleus, J.-B. s’est étoffé. Six kilos de muscles l’ont rendu plus solide, lui qui n’a pas vraiment la carrure d’un slalomeur.

 

Dans ce village de la Maurienne qui ne compte que 300 habitants (1300), les Grange sont légion(non, pas spécialement). Le père lâche cependant : «Mais nous ne sommes pas tous parents !» Annick, elle, est originaire de Lourdes, une région qu’elle a quittée sans regret. Professeure d’EPS au lycée de Modane où le petit J.-B. sera aussi pensionnaire, elle élèvera skis aux pieds ses trois enfants, François-Cyrille, Jean-Baptiste et Alexia. «Ici, il n’y a pas grand-chose à faire d’autre à part le sport, reconnaît la mère. A deux ans, J.-B. était déjà sur des skis.» Les trois gamins feront donc de la compétition. Alexia, aujourd’hui en fac de géographie à Grenoble, a tenu jusqu’à l’an dernier. Les deux garçons, eux, se seront tiré la bourre jusqu’à ce que l’aîné jette l’éponge face à la pugnacité de son cadet. «A quinze ans, J.-B. supportait mieux le moule fédéral. Moi pas, raconte François-Cyrille, le rebelle de la famille. J’ai tout lâché pour le free ride et le ski cross.» Le moniteur de ski parle du frangin comme d’un phénomène d’une régularité incroyable. «Il a toujours été comme ça, indépendant, posé, humble, dit-il. Il a toujours su ce qu’il devait faire et analyser ce qui n’allait pas.» Leurs chemins se sont séparés. L’un vers les sommets, l’autre vers une carrière plus indécise. Jean-Baptiste, lui, a surtout surpris par sa détermination.

 

A 10 ans, on lui diagnostique deux hernies discales lombaires. J.-B. doit porter un corset. Il rejoint le ski-études contre l’avis des médecins. «C’était assez rare à son âge. Et personne n’a jamais su d’où cela venait, explique Annick, qui se souvient que, gamin, il était toujours par terre. Je ne sais plus combien de fois il a été recousu à la tête, aux lèvres.» Mais pas de crise d’adolescence comme son frère. Annick rappelle aussi qu’il mélangeait les mots, les employait à contresens. «Aujourd’hui, il se montre très équilibré. Il me surprend jour après jour.» Sa sœur lui a fait découvrir la lecture avec Harry Potter. Depuis, il trimballe toujours un bouquin de littérature fantastique. Terry Goodkind est le dernier en date. Direct, nature, il commence aussi à se situer politiquement. «Il sait défendre ses opinions, mais ce n’est pas le genre à se lancer dans les grandes conversations, dit encore Annick. Je sais juste que lorsqu’il vote, il ne se pose pas de questions. Il se situerait plutôt au centre droit. En tout cas, il sait où se trouve son intérêt.» Et la prof d’EPS à la retraite d’avouer que son jeune champion est en train de découvrir la valeur de l’argent. La station lui alloue 70 000 euros annuels (sympa, mais faux! Beaucoup moins!) pour la représenter. Une somme à laquelle il faut ajouter environ le même montant en primes de victoire. «Il apprend à gérer son pactole. Mais il ne le placera pas en Suisse. C’est juste un bon gestionnaire qui découvre les prix.» Car Jean-Baptiste est un peu près de ses sous. «Comme cette fois où il a acheté le mobilier de sa chambre à coucher. Ça lui arrachait le cœur de signer le chèque.»

 

Tout le monde chez les Grange habite le même chalet situé à l’entrée du village. Mais chacun y a son propre appartement, même si, selon François-Cyrille, les portes d’entrée sont toujours grandes ouvertes.

 

Chez Grange Sports, Jean-Pierre a réservé un mur aux coupures de presse. Malgré le capharnaüm des vacanciers venus rendre leurs skis, il reste intarissable sur le fiston. «Je l’emmenais ramasser des escargots, mais il pleurait tout le temps car il n’en voyait pas. Alors je m’arrangeais pour qu’il y en ait un ou deux sur son chemin, dit-il. Maintenant, c’est la chasse aux chamois. Plus histoire de se promener qu’autre chose, d’ailleurs.» Le village s’arrête à chacune de ses courses. «Donzelle», de son vrai nom Philippe Grange, le revoit encore passer lorsqu’il suivait les premiers cours de ski. Employé des remontées mécaniques et président du club des supporteurs, Donzelle est un fidèle des Coupes du monde. «Au télésiège, les gens me demandent toujours de ses nouvelles, dit-il. Il est devenu l’enfant de tout le monde. Ses victoires ont permis de resserrer les liens entre les différents clans de Valloire.»

 

J.-B., de son côté, tente de relativiser toute cette agitation autour de lui. Sa carrière ne fait que commencer. Même si les résultats sont déjà énormes. «Certains auraient voulu que ça aille plus vite, disait-il après ses deux exploits de Wengen en janvier. Ce n’est que ma deuxième année en Coupe du monde. Je me suis retrouvé d’un coup dans un rôle de leader pas facile à assumer.» Aujourd’hui, il a endossé ses nouveaux habits et le dossard rouge de leader en slalom, même si, à deux épreuves de la fin de la saison, son avance a fondu. Pas assez pour inquiéter le garçon : «En ski, il faut aussi apprendre à glisser sur les mauvais résultats.»

J'ai corrigé plusieurs inexactitudes ou erreurs énormes.

Concernant l'allocation à JB, certaines sources officielles disent moins, d'autres confirment.

Nous demanderons en Mairie, après les élections, car en ce moment, il y a gros boulot de tout le monde pour les municipales...Ours, Modérateur

<_>

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Je ne pense pas que l'allocation de JB soit un sujet très intéressant. En tout cas, elle ne mérite pas qu'on y fasse plus attention que ça. Il gagne ce qu'il gagne, ça ne regarde que lui et que ce soit justifié ou non, ne nous regarde pas spécialement (je ne dis pas ça pour toi Ours, bien sûr). Je pense très sincèrement que suivre sa carrière et sa progression comme nous le faisons depuis quelques années est plus enrichissant et intéressant que les ragots (fondés ou non).

 

Tout ceci reste un article d'un journaliste, très éloigné de la montagne, qui ne comprend pas grand-chose à ce qu'il a vu (demander pourquoi un sportif rentre après chaque course dans le village où il est né, a grandi et où toute sa famille réside, tient plus de la bétise ou du cynisme volontairement mal déguisé, mais ne mérite pas quoi qu'il en soit, qu'on s'y attarde). Après tout, nous n'avons pas à corriger ce qui est écrit. Les sommes et autres chiffres avancés par ce journaliste sont sous sa responsabilité et ça n'en fait pour autant des vérités.

 

Moi ce qui m'intéresse, c'est de voir JB courir, parce que c'est magique, le reste c'est de la littérature. Les carres de JB, elles, sont bien plantées dans la neige quand il court pour le globe de cristal !

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Moi ce qui m'intéresse, c'est de voir JB courir, parce que c'est magique, le reste c'est de la littérature. Les carres de JB, elles, sont bien plantées dans la neige quand il court pour le globe de cristal !

 

Je suis d'accord avec toi Fred on s'intéresse à lui pour le sport, et parce ce que l'on est fier de lui c'est un très grand champion avec beaucoup de panache et de gentillesse, ce qu'il gagne ou pour qui il vote ne nous intéresse pas et surtout ne nous regarde pas. C'est sympa de connaitre quelques détails de sa vie on n'a l'impression de mieux le connaître, mais je pense qu'il y a des limites.

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