Jump to content

La grande Chible - 2932m

Rate this topic


La belle gaufre

Recommended Posts

Pour effectuer cette randonnée: il y a plusieurs options:

 

- option hard core: départ du camping de Valloire direction Poingt Ravier par la forêt (1500m de dénivelé)

 

- option soft: départ de la fontaine de Poingt Ravier (1300m de denivelé)

 

- option variante: par les solèdes et la ramée puis le clot de l'âne, c'est direct mais pentu

 

- option bucolique: départ d'Albanne

 

Nous avons choisi d'un commun accord avec l'ami Valloirin de faire l'option soft à la montée puis en redescendant attirés par les névés et sa glisse légendaire (et pas par les rimayes) l'option variante.

 

Aucune difficulté pour se guider: suivre les panneaux les solèdes, puis la fourche. Arrivée à la fourche, prendre direct dans la pente pour arriver au cairn qui se trouve au début de la crête.

 

La fin de la crête laisse alors place à la traversée technique des rimayes, si certaines sont insignifiantes, une en particulier a retenu toute notre attention (et une partie des forces de Valloirin aussi).

Mieux vaut la traverser plus bas quitte à faire 50m de montée en plus.

 

Le col des masses se rapproche et la vue sur la Vallée d'Arvan est magnifique, un vrai coin de paradis comme les adore Ours.

 

Il ne reste "plus" qu'à monter la crête d'accès au sommet: au programme: ardoises, quelques rochers à franchir et de la pente de chaque côté, la progression doit se faire avec beaucoup de prudence même si cela n'a rien d'insurmontable.

 

Le sommet n'est pas bien large mais le panorama vaut le coup, les photos ne rendent pas trop à cause de la luminosité capricieuse (enfin on a pas eu d'orage, c'est déjà ça !)

 

Il faut compter entre 4 et 5h de montée.

 

La descente de la crête sommitale est tout aussi technique que la montée, il est possible de short-cuter en tirant dans la pente, ça gagne du temps (technique de descente en éboulis et cuissots d'aciers recommandés)

 

Pour illustrer tout ça, quelques photos:

 

ch1.jpg

 

ch2.jpg

 

ch3.jpg

 

ch4.jpg

 

ch5.jpg

 

ch6.jpg

 

ch7.jpg

 

ch8.jpg

 

ch9.jpg

 

ch10.jpg

 

ch11.jpg

 

ch12.jpg

 

ch13.jpg

 

ch14.jpg

 

ch15.jpg

 

ch16.jpg

 

ch17.jpg

 

ch18.jpg

 

ch19.jpg

Link to comment
Share on other sites

Ce n'est pas une balade pour débutant très clairement.

Il faut être en forme physique correcte et avoir déjà une expérience conséquente en terrains difficiles (descentes d'éboulis, progression en terrains deversants ou glissant)

 

Il est recommandé d'y aller avec un accompagnateur en montagne ou quelqu'un qui connait bien la montée.

 

Il faut également (même si ça va de soit) de bonnes chaussures avec semelle rigide (vibram). 1 baton ou un piolet peuvent aussi être utiles.

Link to comment
Share on other sites

Oui je compte faire un zoli post sur les 3 évéchés mais là présentement j'ai pas trop le temps: entre trier les photos, les réduire, mettre des commentaires de débiles et faire un texte d'ambiance qui n'arrive pas à la cheville de ceux d'Ours ben ça prend bien une paire d'heures.

 

Y en a trop des moutons faudrait + de vache

 

MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH

 

Ca te va comme ça ??

Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...

Ah la la !!! C'est beauuuuuuuu !!!! :blink:

On sent que t'as une carte IGN et une boussole dans la tête :unsure: Je suis halluciné de voir comme tu situes tranquillement tout ce qui t'entoure sur les photos ... c'est du beau boulot une fois de plus.

 

P.S. : un petit truc pour le Camelback : tu plantes la pipette à travers le bouchon de la bouteillle et tu fous tout ça dans le sac de Valloirin (rapport aux contrôles et poids de l'ensemble :D ) vu qu'il sera pas bien reveillé il y verra que du feu. et pis une fois en route .... c'est trop tard.

Link to comment
Share on other sites

Hummm.... comment dire, le Valloirin, on la lui fait pas: il est malin le montagnard, il sait depuis tout petit que quand on monte, mieux vaut être léger, alors forcément, il prend pas beaucoup d'eau et c'est moi qui sert de chameau(back)...

 

Et même si je le tente pendant qu'il dorme (oui là j'ai le temps), au réveil, le filou va s'en rendre compte... malheureusement :blink: :unsure:

Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...

Bin, je viens de lire tout ce sujet ... et je suis content d'une chose : C'EST DE NE PAS ETRE VENU AVEC VOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et quand je pense que vous m'aviez invité !!!! Mais j'aurais jamais tenu !!! J'en aurais fait un tier, puis fini, tchao, basta, adios ! Finissez tout seuls !!!

 

Ahhhhhhh..... merci mon dieu que j'ai eu une idée de ce que c'était !!! Mais je savais pas que c'était autant pire que ça !!!!!!! :angry: :angry: :angry:

Link to comment
Share on other sites

Bon les djeunz faut arrêter de vous sous-estimer comme ça. C'est pas dur, vous avez largement le niveau et ça se passe sans problème la crête finale.

 

Bon c'est vrai, il faut aimer marcher paske la grande chible c'est pas Point Ravier mais le panorama, les bêtes sauvages (moutons ?!!?) valent le coup.

Link to comment
Share on other sites

C'est sûr qu'en adoptant un bon rythme, avec du matos adapté, un ravitaillement convenable (beaucoup d'eau, des aliments nourissants, ...) ça se fait. Ce qu'il ne faut pas faire, c'est essayer de suivre à tout prix un équipier qui va beaucoup plus vite ... c'est le coup de barre assuré, il faut monter à son rythme, régulièrement, en respirant, et ne pas oublier qu'on est là pour se faire plaisir (prendre le temps de regarder le paysage, les animaux, profiter du silence et de la plénitude du moment).

 

Tant qu'il n'y a pas de véritable escalade (qui requiert de la technique), la difficulté est moyenne, mais le sentiment de réussite dont parle Valloirin, une fois en haut, justifie tous les efforts.

Rien que pour le silence, ça vaut le coup.

 

Pour marcher, il faut faire les 50 premiers mètres. Une fois qu'on est parti, on ne se rend même plus compte qu'on marche, seuls la montagne, le sommet, le plaisir d'être toujours plus haut, comptent.

Personnellement, je trouve qu'aucun autre sport (à part la voile en haute mer peut-être) n'apporte autant de bonheur, entre le plaisir de le faire, la fierté et le bonheur d'arriver en haut et une fois descendu, quand on se retourne, la joie d'avoir été "là-haut".

Bref, t'es heureux avant, pendant et après ...

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

Loading...
×
×
  • Create New...