40 000 spectateurs à val d'Isère !
Voilà, c’est fini.
Le grand cirque médiatique s’est retiré de la station Avaline après 15 jours de folie… 1200 bénévoles, 1800 journalistes, 250000 spectateurs dont 40 000 pour le slalom de dimanche… !
On attendait JB, et c’est son ami Julien Lizeroux qui a concrétisé à Val d’Isère. Mais c’est une victoire de l’équipe de France, avec des nouvelles têtes, et c’est aussi la confirmation des deux grands champions: Julien Lizeroux et Jean Baptiste Grange.
Comme Juju l’a dit lui même: Jean Baptiste n’est pas étranger aux succès de l’équipe de France. C’est le rôle d’un leader: emmener les autres. C’est ce que JB a fait, dans les premières manches notamment, malgré un manque de réussite dans les secondes. Sur place, tous les journalistes spécialistes du ski auront remarqué ce dont peu de gens parlent: JB a amélioré constamment ses résultats dans des disciplines qui n’étaient pas sa spécialité, comme la descente par exemple (3ème au combiné). C’est la marque d’un grand et surtout d’un jeune champion qui ne fait que commencer sa carrière internationale.
Pression ? Manque de chance ? Volonté de trop vouloir bien faire ? Dans le combiné comme dans le slalom, JB était idéalement placé pour remporter une médaille. C’est Julien qui montera sur le podium, avec, chez les filles, Marie Marchand Arvier. Trois médailles d’argent pour la France, une razzia pour les Suisses et beaucoup de favoris qui rentreront bredouilles comme Hermann Maïer ou Bode Miller…
Quoi qu’il en soit: ces Championnats du Monde ne doivent pas nous laisser un goût trop amer: en tant qu’amoureux de Valloire on aurait aimé voir JB sur le podium, mais il y était avec toute l’équipe de France, car c’est bien d’une victoire d’équipe dont il s’agit, et la saison est loin d’être terminée…
Comme le disait Killy: tous les grands champions connaissent réussites et échecs, et ils en ressortent toujours plus forts.
Bravo Jean Baptiste et merci: grâce à toi, à l’équipe de France, à Juju, Marie et les autres: beaucoup de Français ont découvert le suspens et la beauté du ski de compétition: et ça aussi, c’est une victoire !