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Les couloirs de la Setaz
Les couloirs sont accessibles via le 3ème tronçon de la Setaz (TK 3 ou Setaz des prés), malheureusement pas toujours ouvert par manque de neige (le sommet est en effet un véritable tas de cailloux et il en faut pour bien les recouvrir).
Depuis l’arrivée du TK Setaz 3, il faut monter à gauche du retour du téléski en direction de la crête sommitale.
L’ascension dure environ un quart d’heure lorsque la trace est faite ou que la neige est tassée. Bien entendu, fraîche et bien épaisse, il faut ajouter un temps significatif pour réaliser cette ascension.
Je saisi la balle au bond (en parlant de fraîche) pour sensibiliser l’attentif lecteur aux dangers de ces itinéraires. Les pentes proposées sont extrêmement propices aux coulées et avalanches, il faut donc appliquer toutes les précautions d’usage lors de la pratique du hors-piste à ski (ou snowboard). Ne suivez donc pas l’exemple ci-dessous : une seule personne à la fois dans le couloir. Le suivant attend que celui qui ride finisse et soit dans une zone « safe ».
Nous parlons ici de véritable itinéraire de montagne avec des risques réels, certains couloirs semblent tentants vu de dessus mais ne débouchent pas sauf sur du rocher. Il est plus que conseillé de partir avec un guide de haute-montagne ou a minima avec une personne connaissant bien le secteur.
Les 2 versants de la Sétaz des prés sont dotés de couloirs pentus, assez longs et débouchant sur des zones plus larges mais encore bien sympathiques en pente et en qualité de neige.
Lors de notre passage, nous n’avons basculé que du côté Neuvachette par manque de temps et dégradation soudaine des conditions.
Côté Valloirette, les couloirs sont globalement du même acabit que ceux de l’autre versant d’après les locaux. Il est possible soit de poursuivre sur Bonnenuit (se reporter à l’article sur cet itinéraire) ou de faire une traversée pour rejoindre la piste de ski de fond des Verneys avec l’objectif de rejoindre le télésiège éponyme ou bien pourquoi pas la navette Skibus.
J’ai connaissance de 3 couloirs principaux sur le versant Neuvachette : du plus près au plus loin: la virgule, l’entonnoir et le couloir des Chamois.
Il doit probablement y avoir un premier couloir avant ces 3 là qui doit revenir plus vers le hp traditionnel de Cascade. Tout cela au conditionnel puisque je n’ai pas eu le loisir de m’en assurer. Il faut donc être très prudent et bien vérifier que ça finit bien par déboucher, et non pas tomber sur une barre rocheuse nécessitant de poser un rappel.
Les secteurs plus lointains (La Mitre et « ses collègues ») ne sont pas traités. Cela nécessite déjà une approche plus longue, forcément et l’accessibilité est bien moins évidente. Cela n’est que partie remise: le couloir de la Mitre me titille un peu trop les pupilles… ;-)
Je recommande donc de débuter par le couloir des Chamois, de loin le plus facile et le plus large. L’itinéraire est assez évident.
La descente sur le plan des Moutons est d’un niveau assez facile, il faut toutefois être prudent avec le matériel, l’épaisseur de neige peut être faible et cacher des cailloux.
Voici la trace de la montée
Puis de la descente du couloir des Chamois jusqu’aux Selles.
On peut même y trouver l’animal éponyme en y allant suffisamment tôt !
On peut aussi trouver des points de vue différents sur des sommets bien connus :
Le couloir de l’Entonnoir est d’un autre niveau :
Et c’est parti !!!
Ca pente, ça pente mais la neige est excellente
Plus pentu, se resserrant nettement sur le bas et oblique dans sa trajectoire.
La différence de pente se sent dès le départ puisque le bas du couloir n’est pas visible.
La caillasse est bien présente également que ce soit sur le haut ou le bas, prudence donc !
Juste après la bifurcation
Sur la fin il faut repérer le pont de fortune sur la Neuvachette qui permet de la traverser. Une petite marche sportive pour remonter sur les Selles termine l’itinéraire.
Il ne reste plus qu’à admirer les fameux couloirs vu d’en bas…. hummm ça a de la gueule quand même !
Nous n’avons malheureusement pas tenté la Virgule, j’avoue le regretter car les conditions ce jour là s’y prêtaient particulièrement (terrain assez stable et neige encore assez fraîche malgré tout). Je me contenterai donc de mettre des photos sans pouvoir en dire beaucoup plus… à part que c’est très… tentant !
Bon ride et surtout prudence, doublement prudence ! Toutes les précautions d’usage en hors-piste sont à respecter !!!
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