Valloire en Jaune !
Le Tour de France dans la Vallée d’Or – édition 2007 :
Etape Tignes – Briançon,
…coté course
Comme pour la plupart des éditions du Tour de France, l’édition 2007 franchissait le célèbre Col du Galibier. La date prévue pour l’évènement était cette année le 17 Juillet, en début d’après-midi.
Plus d’une semaine avant, les emplacements de « camping » improvisé se faisaient de plus en plus rares sur les lacets escarpés du Galibier.
16 juillet – fin de matinée : un énorme embouteillage commençait à se former sur la route du Col, chacun espérant trouver un endroit pour poser la tente ou le camping-car jusqu’au lendemain.
Les alpages de Plan Lachat étaient déjà pris d’assaut par les caravanes. Une centaine de camping-cars était sur place depuis plusieurs jours.
Un véritable village s’était formé, donnant lieu à une ambiance des plus chaleureuses sur le site. Quelques virages plus haut, là aussi, chaque centimètre carré de terrain à peu près plat était exploité. Un moment unique dans le Galibier ! Impressionnant !
Juste avant d’arriver aux Granges du Galibier, un personnage emblématique du Tour de France était déjà sur place, à marquer la route de sa peinture blanche : le « Diable » !!!
Les pentes du Galibier ornaient fièrement le « cœur de Valloire » et le Maillot Jaune.
Plus le Col du Galibier approche, plus les caravanes sont rapprochées, certaines à la limite de la stabilité, face à un ravin vertigineux en aval.
Chaque équipe du Tour de France a ses supporters, et l’ambiance est déjà des plus chaudes sur place ! Chacun montre ses couleurs, et en est fier !
Du dessus, la vue est hallucinante ! On peut suivre la route grâce au tracé des camping-cars blancs dans la verdure des lieux ! Un col mythique du Tour de France la veille de son passage, c’est quand même tout une histoire !
Autour du tunnel du Galibier, autant dire que chaque place est convoitée ! Une cinquantaine de caravanes s’organise pour perdre le moins de place possible, n’hésitant pas à caler une roue avec des cailloux pour gagner quelques centimètres face au ravin…
Une fois au col, on croirait que cette route est annuellement occupée par ces « fans » de cyclisme : chacun occupe la route, chacun « fait sa vie » à coté des voitures, comme si elles n’étaient pas la. Cuisine, toilette, bronzette, …La route perd vite en largeur …
La redescente fut très difficile. Arrivé à Bonnenuit, la Gendarmerie ne laissait plus monter la foule en voiture, débordée par l’abondance de supporters, alors que la route ne devait être fermée que le lendemain matin. Ces photos sont donc les derniers moments où la route fût accessible avant le Tour.
17 juillet : Bonnenuit : Le jour J était arrivé !
Une chaleur torride pesait sur les flancs des montagnes. Un soleil de plomb illuminait le ciel.
La caravane publicitaire était prévue vers 14h, puis les coureurs vers 15h30.
Après de longues heures d’attente, les premiers véhicules publicitaires firent leur apparition dans la ligne droite en aval de Bonnenuit.
Le public était présent, l’enthousiasme était au rendez vous !
Marque après marque, chaque véhicule défila, ne perdant pas une seconde sur la route assez étroite de Bonnenuit.
Une bonne heure après, les coureurs ne devaient plus tarder… L’impatience montait dans le public, sous ce soleil de plomb qui laissait les gorges sèches.
Aux alentours des 15h, Bonnenuit eut l’honneur d’accueillir le Président de la République M. Sarkozy, qui se posa à l’altiport pour suivre la fin de l’étape cycliste dans une voiture officielle, jusqu’à Briançon. (voir l’article le Président Sarkozy à Valloire).
Soudain, les premières voitures des commissaires de course arrivèrent. C’était le signe !
Un groupe de 4 coureurs échappés apparut, à quelques minutes du peloton de tête.
S’en suivit le peloton principal, avec Maillot Jaune et autres, à 2 minutes des échappés.
La ferveur du public était à son paroxysme, chacun tenant à encourager « son » coureur.
Quelques instants après, d’autres groupes de coureurs apparurent dans la vallée ! La difficulté de ce col mythique n’est plus à démontrer.
A 15h43, un dernier groupe de coureurs arriva enfin, gardant du courage pour les derniers virages du Galibier :
Et voila, la course mythique venait de passer une fois de plus sur les pentes du Galibier. S’en suivi un indescriptible embouteillage pour redescendre jusqu’à la vallée, chacun se remémorant les quelques secondes inoubliables qu’il venait de vivre.
En espérant qu’en 2008, Valloire accueille encore le Tour de France !…